A propos de nous

L’abri des flots

Avant de diriger vos propres restaurants, vous avez construit votre expérience dans des établissements parisiens étoilés, qu’en retenez-vous ?

S. Loraine : c’est extrêmement formateur ! C’est une école exigeante, très dure, mais quand on est jeune, on s’y forme un vrai caractère. Dans un premier temps, j’ai cru que je ferais carrière dans la restauration gastronomique, et puis j’ai eu l’opportunité de découvrir la brasserie de luxe… J’y ai trouvé l’occasion de cultiver ce que j’avais personnellement envie d’exprimer en cuisine et d’offrir à mes clients.

Vous êtes issu d’une famille de restaurateurs, mais qu’est-ce qui vous a poussé, vous-même, à embrasser cette carrière dédiée à la cuisine ?

S. Loraine : la passion, je crois ! Quand j’étais jeune, je manquais vraiment de motivation personnelle avant de « tomber » dans la cuisine. A partir du moment où j’ai goûté au plaisir de la cuisine française, tout a pris un sens pour moi : j’ai spontanément aimé autant le travail des bons produits, que les rencontres avec les gens… et les échanges avec des cuisiniers de grand talent !

Un restaurant

au bord de la mer…

Quel concept avez-vous souhaité cultiver à l’Abri des Flots à Dinard et quelle cuisine y proposez-vous ?

S. Loraine : L’Abri des Flots est un restaurant qui respire vraiment le bord de mer ! Les gens sont détendus, qu’il s’agisse d’hommes d’affaires ou de familles en week-end, et on profite très souvent jusqu’à la fin de l’automne de la grande terrasse ensoleillée et bien à l’abri… Nous y travaillons la cuisine dans un esprit de brasserie de luxe, avec un choix assez large : les poissons et fruits de mer sont bien sûr issus de la pêche locale pour un maximum de fraîcheur, et nous proposons aussi tous ces plats traditionnels qui plaisent beaucoup : trilogie de ravioles, brochette de saint-jacques, duo de rognons et ris de veau, choucroute de la mer, sole meunière, soufflé au grand marnier… Ce qui suppose de cultiver des liens étroits avec les producteurs locaux.

Propos recueillis par Soazick Carré, agence Studiotic